Titre de la présentation: Les Géostratégiques liés aux Ressources Naturelles Africaines: Atouts et Vulnérabilités
Pouvez-vous nous parler de votre domaine de recherche et pourquoi avez-vous choisi ce domaine en particulier ?
Mon choix après avoir bien réfléchi sur les différents axes proposés par l’appel à candidature pour le symposium des jeunes chercheurs, d’emblée porte sur les questions liées aux ressources naturelles africaines, leur gestion et les manques à gagner par rapport à leur exploitation. Il me semble crucial d’aborder une telle problématique car elle est à croisée des chemins entre la géopolitique et la géostratégie. Étant historien des relations internationales, notre rôle est d’apporter des éléments de réponses aux questions relatives aux relations qu’entretiennent l’Afrique et le reste du monde, de connaître leurs origines, leur évolution afin de pouvoir dégager des perspectives pour une relation de coopération juste et équitable.
Que représente le Symposium des Jeunes Chercheurs pour vous et pourquoi avez-vous décidé de postuler ? Quelles sont vos attentes par rapport à cet événement ?
Pour moi, le symposium des jeunes chercheurs est d’une importance capitale pour tous les jeunes qui se sont engagés. C’est une belle opportunité pour dévoiler nos talents en matière de recherche en tant chercheurs-juniors. C’est une opportunité qui dans un futur proche apportera ses fruits pour ceux qui y sont associés.
J’ai décidé de m’y engager afin de développer une thématique qui sera utile pour le continent. Car le développement de la science en Afrique devrait se faire avec l’engagement aussi de sa jeunesse. Que ce soit dans le domaine des sciences exactes, dans les technologies et les sciences sociales, les jeunes africains doivent réveiller le talent qui dorme en eux. Il y va pour le développement du continent et le renouveau des humanités.
Enfin, je m’attends à ce que le symposium soit d’abord une grande réussite. Une occasion unique et inique pour célébrer le génie créateur des jeunes africains.
Quels défis rencontrez-vous en tant que Jeune Chercheur en Afrique, aussi bien dans votre domaine spécifique que de manière générale ?
Je pense que les défis que nous avons rencontrés consistent à renouveler les connaissances dans tous les domaines. L’Afrique a besoin que ces chercheurs creusent davantage sur de nouveaux sujets avec des résultats probants qui pourraient avoir des perspectives intéressantes pour son développement. La recherche scientifique doit y trouver une place importante. Les jeunes africains doivent arrimer leurs recherches aux questions qui nous interpellent surtout dans les domaines scientifiques et technologiques. Aussi bien dans les sciences sociales que dans les autres domaines de recherche, l’Afrique doit être particulièrement présente. C’est toujours bien de s’ouvrir parce que la science n’est pas statique, elle est mouvante mais nous ne devons pas passer sous silence les préoccupations de l’Afrique. Nous devons réécrire son histoire, parler de ses innovations, expliquer ses performances économiques et de sa géopolitique.
En quoi pensez-vous que le Symposium des Jeunes Chercheurs Africains peut contribuer à résoudre certains de ces défis ? Quelles solutions ou opportunités pensez-vous qu'il pourrait offrir aux Jeunes Chercheurs comme vous ?
Je pense que ce symposium est une réelle opportunité pour les jeunes de montrer leurs travaux sur des jeunes qui nous parlent de l’Afrique et de sa diaspora. Vu la diversité des axes de recherche, avec des problématiques assez intéressantes, je peux comprendre que ça sera un symposium riche en débats mais aussi en résultats qui peuvent avoir des conséquences positives sur les enjeux du moment et de l’avenir qui me semblent très sérieux.
Ce symposium offrira plusieurs opportunités aux jeunes chercheurs engagés. D’abord ça nous permettra d’avoir une belle expérience de recherche à travers le programme de monitorat qui nous offre un suivi régulier de nos tâches. Ceci permet aux jeunes de surmonter leurs difficultés en matière de recherche. Nous apprenons beaucoup de choses à travers les séances de travail sur Zoom. C’est l’occasion de remercier tous les organisateurs et les moniteurs pour leur apport à notre formation académique. C’est une forme d’apprentissage qui nous permet d’avoir beaucoup plus de progrès dans le domaine cognitif. Ensuite, c’est un rendez-vous où on gagne une visibilité scientifique car nos travaux seront suivis et connus par le monde scientifique.
Quelles sont vos perspectives pour l'avenir dans votre domaine de recherche et en tant que jeune chercheur en Afrique ?
Je m’inscris dans une logique de continuité dans mes recherches. Je compte mener à bout ma thèse sur l’évolution des relations commerciales entre le Sénégal et le Mali. C’est un projet qui me tient à cœur et sa réalisation serait un apport intéressant pour la connaissance historique. Mon but serait d’apporter mon expérience sur des recherches ayant un intérêt particulier du point de vue théorique. Au-delà du symposium, je serai enclin à développer d’autres pistes de réflexions sur la géopolitique de l’Afrique particulièrement la géopolitique du Sahel dans le but d’apporter des éléments de réponses aux crises qui secouent la région. Je compte aussi m’investir dans le champ de la recherche sur les dynamiques politiques au Sénégal surtout l’aspect de la communication politique pour montrer la mouvance du discours politique et le traitement qu’en font les médias traditionnels et sociaux.
Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre présentation pendant le Symposium et expliquer pourquoi les participants devraient venir vous écouter ? Qu'est-ce que vous espérez transmettre ou partager avec eux ?
Au cours de ma présentation, je compte monter les enjeux liés aux ressources naturelles africaines dans la géopolitique. Ce que le continent y gagne et ses pertes par rapport à la course effrénée des puissances étrangères. Dans cette présentation, je montrerai le potentiel énergétique, les importantes ressources naturelles que regorgent l’Afrique. Ensuite j’expliquerai comment ses ressources sont exploitées et utilisées a juste titre. De même, je ferai le point sur les dynamiques de coopération entre l’Afrique et les puissances étrangères, les tenants et les aboutissants de cette relation. Je pense tout de même que les recherches que j’aurai à exposer auront une importance sur le public qui sera présent lors de ce symposium. Celles-ci, pourront leur permettre de se faire de nouvelles idées sur la géopolitique des ressources naturelles et aussi de prendre conscience du rôle qu’elles peuvent jouer dans le développement du continent africain si elles sont exploitées à juste titre avec le respect des normes environnementales. Assister au dénouement de ces recherches serait une bonne idée pour tous les participants. C’est pourquoi, je vous y invite. Le rendez-vous est pris !!!